
Depuis des années, j’ai pris cette habitude toute simple : photographier l’endroit où je vis.
Pas pour faire de l’art. Pas pour du documentaire non plus. Juste pour ne pas oublier.
Tout a commencé à Glasgow
C’est là-bas que ça a débuté, presque par hasard. Et depuis, impossible d’arrêter. C’est devenu mon rituel, aussi naturel que de boire mon café le matin.
Je photographiais mon appartement dans le West End. Les parcs, les pubs du quartier. Même mon trajet quotidien entre le domicile et le bureau. Tout y passait.
Évidemment, les excursions dans les Highlands, c’était l’occasion de griller de la pellicule. Mais le plus précieux aujourd’hui ? Ce sont ces images banales du quotidien Glaswégien.
Mes images, mes vrais souvenirs
Ce que j’ai remarqué au fil du temps ? Mes images ne ressemblent à rien d’autre que ce que j’ai vécu.
Elles ne sont pas travaillées comme dans un projet fouillé. Pas de recherche esthétique poussée. La simplicité prime sur l’exceptionnel.
Je ne cherche pas à magnifier quoi que ce soit. Je cadre comme mes yeux ont vu, point. Ni plus beau, ni plus dramatique. Juste vrai.

Pourquoi vous devriez essayer
Vous devriez vous y mettre aussi.
Au début, c’est sûr, vous vous direz : « À quoi bon photographier ma rue, le café du coin, cette fenêtre que je vois tous les jours ? »
Mais croyez-moi, plus tard vous serez reconnaissant d’avoir ces souvenirs bruts. Ces images qui ne trichent pas, qui ne transforment pas la réalité.
Parce que notre mémoire, elle, elle triche. Elle embellit, elle déforme, elle oublie.
Mes photos de tous les jours, elles, elles se souviennent pour moi.

La vraie finalité de la photographie
Au fond, ça m’amène à me poser une question : à quoi sert vraiment la photographie ?
La photo, c’est une grande partie de mon travail. Et j’avoue qu’à mes débuts, je voulais épater les clients. Faire du spectacle. Impressionner.
Aujourd’hui ? J’offre des souvenirs réels. Des moments de vérité, sans filtre, sans artifice.
Terminé les images qui claquent. Même pour moi.
Parce que finalement, ce qui compte, c’est ce qui reste quand l’effet « waouh » est passé. Ce qui compte, c’est ce qui nous ramène à l’essentiel : se souvenir, tout simplement.

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