Aujourd’hui, on me demande souvent pourquoi je continue à photographier en argentique alors que tout va plus vite en numérique. Pourquoi persister avec des pellicules, des appareils d’un autre temps, des bains de révélateur dans une lumière rouge ?
La réponse est simple : je cherche un rapport plus humain, plus lent et plus sincère à l’image.
Ce choix n’est pas une posture nostalgique. Il est né de l’expérience — et d’un besoin de cohérence dans ma manière de créer.
Photographier sur pellicule, c’est décider de ne pas tout capter. C’est regarder avec attention, composer avec soin, déclencher avec intention.

L’argentique au service de la création, pas contre la modernité
Je ne suis pas opposé au numérique. J’ai travaillé avec lui, je continue à l’utiliser.
Mais l’argentique m’apporte ce que les capteurs ne peuvent pas traduire : une forme de douceur, une imperfection organique, un silence dans les images.
C’est particulièrement vrai dans mes domaines de prédilection :
la scène, les portraits d’artistes, les créations de mode, et de plus en plus, l’accompagnement de photographes qui veulent explorer autre chose.
Quatre univers, un même regard
En spectacle ou en cabaret
J’interviens souvent en coulisses ou sur scène, au plus près des artistes.
L’argentique me permet de saisir la tension d’un regard, la pause entre deux gestes, l’émotion brute, sans sur-stimulation ni rafale.
C’est le rythme naturel du corps qui guide mes prises de vue.
En studio avec des artistes et artisans
Dans mon studio mobile, je photographie des créateurs, des mains qui fabriquent, des matières qui vivent.
Ce sont des portraits posés, mais jamais figés.
Je privilégie les temps d’échange, la lumière naturelle ou douce, les pellicules noir et blanc à grain fin, pour rendre hommage aux gestes et aux parcours.
Dans la mode rétro et éditoriale
Là où d’autres misent sur le clinquant, je choisis la sobriété graphique du noir et blanc.
Je travaille souvent avec des stylistes ou costumiers qui revisitent les époques.
L’argentique renforce cet ancrage esthétique, avec une signature visuelle immédiatement identifiable.
Et aujourd’hui, avec d’autres photographes
Je propose un accompagnement personnalisé à celles et ceux qui souhaitent intégrer l’argentique dans leurs reportages, notamment de mariage, ou qui débutent dans la photo pro.
On parle de matériel, de lumière, de rythme, de pellicules… mais aussi de confiance en soi et d’exploration créative.
Transmettre fait partie de ma pratique.
En savoir plus sur mes prestations en argentique
Si ce regard vous parle, si vous êtes artiste, artisan, créateur ou photographe en chemin,
je vous invite à découvrir mes prestations et collaborations autour de la photographie argentique :
👉 Accéder à la page des prestations
Je travaille entre la France et la Belgique, avec des projets sur mesure et une approche artisanale, mobile, résolument humaine.

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