Si vous êtes ici, c’est que vous aimez les appareils photo vintages. Moi aussi, j’adore les vieilles mécaniques. Certaines peuvent être un peu difficiles à utiliser au début. Puis avec le temps et de la pratique, on finit par les trouver agréables à manipuler, contrairement aux appareils modernes avec autofocus. Le Nikon F100 et l’EOS 3 sont efficaces, mais on ne ressent pas grand-chose avant d’appuyer sur le déclencheur, ni après.
Le Zorki 4 est un bloc de métal qu’il faut apprendre à apprivoiser. Ce n’est absolument pas le genre d’engin que je conseillerais aux débutants. Dans la catégorie télémétrique, il existe des boîtiers plus simples pour débuter la photo argentique. Vous connaissez peut-être le Canonet QL GIII , le Ricoh 35 ZF ou encore le Voigtländer Vito CLR.
Le Zorki est solide, mais il est important d’armer avant de changer la vitesse. Le risque est d’endommager le mécanisme. Tous les appareils ont au moins un point faible. Il faut en être conscient.
La plupart des photographes pensent à Leica quand on parle visée télémétrique. Mais plusieurs marques en ont fabriqué et vous pouvez facilement en trouver à petits prix sur le marché de l’occasion.
C’est Jean-Pascal qui m’a fait découvrir le Zorki 4. Allez voir les petites merveilles argentiques qu’il présente sur son site : l’Atelier de JP. Vous apprendrez énormément de choses sur les appareils photo d’hier.
J’ai toujours le sentiment d’être plus créatif avec ce télémètre. Ce n’est pas le matériel qui créé la photo mais le photographe. Cependant, certains boîtiers et/ou objectifs influencent fortement notre façon de travailler.
Balade argentique à Lille – Kodak Retinette
Kodak Retinette 1A – Kentmere 100 Une multitude d’appareils photo anciens à découvrir sur le site de l’ATELIER DE JP
Studio Argentique 
Commentaires
2 réponses à « Photographies argentiques avec le Zorki 4 »
Mon premier appareil photographique 24 x 36 ! Décembre 1968 !
Entièrement d’accord pour la référence du site de JP : une mine d’information !
Et entièrement d’accord aussi avec le fait d’utiliser les appareils anciens, plus chaleureux que les récents et également d’essayer les télémétriques. J’adore les objectifs rentrants qui permettent d’avoir un boitier dans une poche (il existe aussi des objectifs 35mm et 28mm très plats). Mention spéciale aux boitier Canon qui ont la possibilité de « zoomer » au niveau du télémètre, c’est un vrai bonheur, surtout dans des conditions d’éclairage moins favorables. Ils sont clairement plus élaborés que les Leica III (même si j’ai souvent un Leica II ou III dans la poche).