Extraordinaire rendu de vos photographies, ou le noble art du N&B
Elles le sont toutes. Toutes fabuleuses. Au sens strict : cette petite histoire racontée en une photographie qui forge l’intime, notre histoire d’être ; en somme, vous concentrez tout notre propre rapport à la beauté de la fable entendue ou, ici, vue. De celle qui libère notre imaginaire. Vous acquiescez ainsi à notre besoin de beauté/force/sagesse (Platon) en l’acte d’observer, puis par votre déclenchement qui n’est jamais un acte hasardeux (le « hasard n’est qu’objectif« , soutenait de toute façon A. Breton).
Je retiens votre première photographie, « les policiers-danseurs ». En son troisième oeil, ici le photographe nous conterait presque un fabliau d’antan.
Elle est fabuleuse. Fabuleuse pour son grain, le cadrage, la composition, le mouvement. Y compris la jambe d’une personne assise au comptoir, le mobilier qui se prête au transport du regard. Fabuleuse, parce qu’elle est intemporelle et hors espace, au sens où l’on ne sait si nous nous trouvons dans les années 60 aux USA, en Europe un jour de kermesse libératrice, ou quelque part sur la planète pour l’un de ses devenus si rares instants collectifs de grâce fraternelle.
Il y a aussi le photographe à côté du Disc-Jokey, ou encore la jeune femme tout bonnement heureuse d’une soirée dénuée de coercition des us & contingences sociales-historiques du siècle.
D’un regard, le vôtre-le nôtre (si je puis dire), telle une complicité entre l’artiste et le spectateur/observateur, regard fixe ou de biais, regard déporté ou élevé vers nos horizons d’attente, nous saisissons bellement l’identité poétique du photographe. Ita est, le photographe est ici un poète, un voyant.
Admirable travail, admirable artiste de l’oeil vous êtes (et du tirage – toute une ambiance d’antan, cet à-venir du grain à la vie), Olivier
Studio Argentique 
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2 réponses à « Soirée flash en noir et blanc »
Extraordinaire rendu de vos photographies, ou le noble art du N&B
Elles le sont toutes. Toutes fabuleuses. Au sens strict : cette petite histoire racontée en une photographie qui forge l’intime, notre histoire d’être ; en somme, vous concentrez tout notre propre rapport à la beauté de la fable entendue ou, ici, vue. De celle qui libère notre imaginaire. Vous acquiescez ainsi à notre besoin de beauté/force/sagesse (Platon) en l’acte d’observer, puis par votre déclenchement qui n’est jamais un acte hasardeux (le « hasard n’est qu’objectif« , soutenait de toute façon A. Breton).
Je retiens votre première photographie, « les policiers-danseurs ». En son troisième oeil, ici le photographe nous conterait presque un fabliau d’antan.
Elle est fabuleuse. Fabuleuse pour son grain, le cadrage, la composition, le mouvement. Y compris la jambe d’une personne assise au comptoir, le mobilier qui se prête au transport du regard. Fabuleuse, parce qu’elle est intemporelle et hors espace, au sens où l’on ne sait si nous nous trouvons dans les années 60 aux USA, en Europe un jour de kermesse libératrice, ou quelque part sur la planète pour l’un de ses devenus si rares instants collectifs de grâce fraternelle.
Il y a aussi le photographe à côté du Disc-Jokey, ou encore la jeune femme tout bonnement heureuse d’une soirée dénuée de coercition des us & contingences sociales-historiques du siècle.
D’un regard, le vôtre-le nôtre (si je puis dire), telle une complicité entre l’artiste et le spectateur/observateur, regard fixe ou de biais, regard déporté ou élevé vers nos horizons d’attente, nous saisissons bellement l’identité poétique du photographe. Ita est, le photographe est ici un poète, un voyant.
Admirable travail, admirable artiste de l’oeil vous êtes (et du tirage – toute une ambiance d’antan, cet à-venir du grain à la vie), Olivier
Bonjour Olivier. Merci infiniment pour ces jolis mots. Si j’avais votre talent d’écriture, je serais un photographe comblé. Amicalement. Fred