Photographie argentique dans la rue

Il m’arrive encore de photographier dans la rue mais c’est très rare. Pointer mon objectif sans raison en direction d’inconnus ne m’emballe plus. Je n’y trouve plus aucun attrait. Nous ne sommes plus à le belle époque de Doisneau ou de Willy Ronis. Il n’y a plus rien à voir dans les photographies d’aujourd’hui. Trop d’images de ce genre circulent sur le net. La plupart sont loin d’être bonnes. Aujourd’hui, je déclenche de manière instinctive sans trop réfléchir pour le seul plaisir de pratiquer la photographie argentique et travailler mon noir et blanc mais ce n’est pas ma tasse de thé. Les passants et ce qu’ils font dans la rue ne m’intéressent pas. Lorsque je veux tester une nouvelle méthode de développement, c’est avec des images prises dans la rue que je réalise mes tests. Actuellement, je travaille avec un filtre jaune. Je vois ensuite comment le film réagit avec tel ou tel révélateur. J’aime beaucoup l’association du filtre jaune avec la Fomapan 400 et le révélateur Ilford LC29.

Des photos prises dans la rue par milliers qui ne seront jamais vues, jamais publiées. L’ère du numérique a tout changé. Avant, il y avait les livres et les expos. Aujourd’hui, nos photographies sont noyées dans un océan d’images. Plus personne ne s’intéresse à la photographie, à la technique peut-être, au la popularité certainement.

Quand l’excès de confiance rattrape le photographe de mariage : mes leçons de fin d’année

Photographe de mariage depuis 20 ans, je me suis fait piéger par mon excès de confiance. Retour sur une erreur et mes réflexions de fin d’année.

L’hiver en argentique – Méditation sur le temps suspendu

Méditation poétique sur l’hiver capturé en argentique noir et blanc. Quand le grain, le flou et les reflets nocturnes révèlent l’âme d’une saison suspendue.

Une pellicule par mois

D’une pellicule par mois à la recherche d’un nouveau souffle : réflexions sur la spirale de l’inertie créative et la nécessité d’une rupture artistique.